vendredi, janvier 27, 2023

Que signifie méditer ?

MAIS, attention, Prenez bien garde aux charlatans de la méditation … !!


La méditation ne peut être une compensation aux frustrations


Par Nirodha


Celui qui étudie sans méditer fait le perroquet.
Celui qui médite sans étudier fait la marionnette.


La finalité de la « méditation » correctement appliquée, pratiquée, donc correctement enseignée, est de VOIR l’avidité, la haine, l’illusion, Lobha, Dosa, Moha, et leurs conséquences funestes afin de s’en débarrasser définitivement. Car l’on abandonne que ce que l’on connaît. Leur extinction totale est l’éveil par la Bodhi ; alors et alors seulement les « choses du monde des désirs » sont vues telles qu’elles sont, insatisfaisantes, impermanentes. Reste la béatitude du cœur totalement apaisé par l’Intuition métaphysique parfaitement développée et qui n’est pas une « chose ».

Le mot « méditation » fera et fait encore toujours couler beaucoup d’encre sans que la plupart de ceux qui prétendent l’enseigner ou qui osent faussement en parler en comprennent grand-chose. Ce mot « valise » reste « le fourre-tout intellectuel » d’auberges espagnoles souvent dirigées par des tenanciers tordus, gourous eux-mêmes ignorants, propagandistesprédateurs dont les adeptes crédules qui se laissent stupidement manipuler sont malheureusement légions et l’ensemble des gourous manipulateurs vous imposent de vous taire puisque seuls ils prétendent savoir ! Rien d’étonnant que le mot « gourou » soit devenu en Occident, au fil du temps, un signe de défiance en ce cas justifié.

Cependant, le mot « gourou » a une signification précise : « enseignant fiable, guide émérite (comme guide de haute montagne), instructeur reconnu ». Nous retiendrons le mot « instructeur » : celui qui instruit et apprend à son élève à ne croire en rien qu’il n’ait vérifié par lui-même et qu’il puisse ainsi pratiquer toujours le « doute sceptique, méthodique, vigilant, fructueux », non pas le doute stérile qui rend incapable de vérifier le faux du vrai, qu’il soit donc capable de réfléchir, non immergé dans les croyances, non vautré dans ses insuffisances et ses asservissements.

Le Dharma des origines apprend à démystifier les tromperies dont les falsifications scientifiques et les contrefaçons, à dévoiler les erreurs épistémologiques. Ce qui importe est l’intention juste, l’intention droite et énergique, puis la rencontre avec un éveillé. Voilà où le bât blesse. Comment savoir qui celui-ci est éveillé et pourra soutenir dans l’ascèse, éclaircir les notions de base et enfin provoquer la cassure du mental illusionné pour accéder à l’Intuition métaphysique ?!

Ce Dharma est très profond et ne peut être compris que par des adultes, selon notre définition du mot, qui deviendront peut-être des éveillés par la Connaissance transcendante, l’Intuition métaphysique, Prajñâ, éveil totalement impossible pour les pseudo-adultes-infantiles possédés par l’illusion d’un moi essentiel, par les passions, les croyances, les convictions, etc., dont l’adulte véritable est d’abord et dès lors « celui qui sait qu’il ne sait pas », qui investigue alors et pratique intelligemment. Mais rares sont ces adultes et plus rares encore les éveillés !

Le locuteur authentique du Dharma établit toujours un « contrat sémantique » avec ses élèves. Il fait preuve d’habileté à transmettre pour faire réfléchir l’auditeur capable de comprendre afin que les vues justes et les intentions justes de ce dernier puissent devenir synoptiques, stéréoscopiques, globales, synthétiques. C’est une difficulté majeure car le déni, la paresse, l’indolence, l’inertie, sont des obstacles, puissants obstacles à la méditation véritable.

Revenons sur le cas psychiatrique de ce théoricien à la fois proxénète et péripatéticien associé aux autres membres du Forum économique Mondial de Davos, qui veut hisser la technologie au rang de philosophie !! Ni humain ni trop humain, seulement inhumain, « Nuval Noah Harari » est un mythomane, sataniste, scientiste délirant, anormal, fou. D’où le verset bouddhique : « Ne pas fréquenter les fous mais s’associer aux Sages ». Ses propos caractérisent sa maladie mentale ; emplis de contradictions, d’incohérences, d’invraisemblances, ils résultent aussi de ses investigations erronées, fallacieuses, de textes religieux dont il n’a rien compris alors même qu’il pense s’être approprié leurs contenus ésotériques qui lui échappent totalement et qu’il détourne à leur envers car il est à l’envers du début à sa fin prochaine.

Voici donc ses récents propos, significatifs de sa folie, sur des « chaînes » de TV :

« La Covid est essentielle parce que c’est ce qui convaincra les gens d’accepter, de légitimer la surveillance biométrique totale. Si nous voulons arrêter cette épidémie, nous ne devons pas seulement surveiller les gens mais nous devons surveiller ce qui se passe sous leur peau. Ce que nous avons vu jusqu’à présent, ce sont les entreprises et les gouvernements qui collectent des données sur les endroits où nous allons, que nous rencontrons, quels films nous regardons. La phase suivante est la surveillance de ce qui se passe sous notre peau. Nous voyons maintenant des systèmes de surveillance de masse établis même dans les pays démocratiques qui les rejetaient auparavant, et nous voyons également un changement de la nature de la surveillance. Auparavant, la surveillance était principalement au-dessus de la peau. Maintenant cela va être sous la peau. Les gouvernements ne veulent pas seulement savoir où nous allons ou qui nous rencontrons. Par-dessus-tout, ils veulent savoir ce qui se passe sous notre peau. Quelle est notre température corporelle, quelle est notre tension artérielle, quelle est notre condition médicale ? Maintenant, les humains développent des pouvoirs encore plus grands que jamais auparavant. Nous acquérons vraiment des pouvoirs divins de la création et de la destruction. Nous transformons vraiment les humains en dieux. Nous acquérons, par exemple, le pouvoir de réorganiser la vie. Je sais qu’au cours des dernières années, nous avons vu des politiciens populistes saper délibérément la confiance que les gens ont des institutions importantes comme les universités, comme les media respectables. Ces politiciens populistes ont dit aux gens que les scientifiques sont cette petite élite déconnectée des vrais gens. Quand toute cette histoire de Jésus ressuscité des morts et étant fils de Dieu, c’est une fausse nouvelle. Les humains sont maintenant des animaux que l’on peut pirater. Vous savez que toute l’idée que les humains ont, vous savez ceci, ils ont cette âme ou cet esprit et ils ont le libre-arbitre et personne ne sait ce qui se passe à l’intérieur de moi. Donc, quoi que je choisisse, que ce soit aux élections ou au supermarché, c’est mon libre-arbitre, et bien c’est fini ! » …

Dans son livre écrit en 2010 : « Gouverner par le chaos », Lucien Cerise avait déjà anticipé et dénoncé ce que dit Harari, connaissant « la grille de lecture du pouvoir » et sa méthodologie par la cybernétique dont l’I.A. est un moteur qui ne distingue pas entre le vivant et le non-vivant. Si nous entendons ce que dit Harari, nous ne sommes tous que des systèmes inertes et la différence entre moi et mon frigo ce n’est qu’une différence de température … ! Lucien Cerise a étudié la cybernétique sociale, l’ingénierie sociale, le transhumanisme. Il est aussi un vrai philosophe, linguiste, connaisseur des techniques de communication et aussi des sciences fictions qui, anticipatrices, démontrent les coercitions, les « ruses » et la violence utilisées par des dominants politiques et religieux pour asservir les peuples.

Avant d’aborder le verbe latin « Meditare », ajoutons que les nanotechnologies injectées dans les faux-vaccins (nanomètre = taille d’une molécule) sont l’introduction de cette technologie à l’intérieur du corps humain pour transformer l’homme en objet connectable et faire disparaître les différences entre le sujet et l’objet au point que le sujet devient un objet en tant que sujet connectable pour être totalement contrôlé ! Ce fantasme n’en est plus un car il existe dans des films de science-fiction qui ont pour but de préparer le terrain pour qu’ensuite, dans un second volet, ces technologies puissent arriver. Depuis les années 1950 et maintenant de plus en plus, le but de la TV est de continuer à préparer les gens à accepter l’inacceptable !

Voyons maintenant ce qu’est la véritable méditation Vipassanâ ou Vipasyanâ dont le mot sanskrit bhâvanâ signifie « faire devenir, développer » et se rapporte aux développements de qualités fondamentales qui sont acquises par la discipline traditionnelle du Yoga authentique et non pas par ces plaisanteries lucratives véhiculées par des pseudo-gourous qui font partout florès. L’aspirant doit posséder ces qualités et c’est pourquoi une discipline est nécessaire. L’instructeur prudent ne devra jamais enseigner autrement que sous ces conditions vérifiées. S’il ne respecte pas cette règle ce n’est pas un instructeur mais un inconscient ou un fou.

Commençons par nommer quelques-uns des prérequis nécessaires qui sont des données traditionnelles des Canons bouddhiques :

I – Compréhension de la nature tripartite de l’homme :

1. Mode physiologique.

2. Mode psychologique.

3. Mode d’articulation métaphysique. Si ce mode d’articulation métaphysique n’est pas connu il est impossible de pratiquer une méditation efficiente ; c’est sans aucun espoir. (Harari ne connait rien à ce mode d’articulation).

II – Compréhension du rôle des 3 centres physio-psychologiques du corps humain :

1. Centre instinctif : le ventre et organe de reproduction.

2. Centre émotionnel : le cœur psychologique, chakra anâhata en Yoga.

3. Centre intellectuel : la tête si souvent folle du logis.

Voici pour le chercheur la Clé de lecture pour comprendre ces trois centres : Faire tomber la tête dans le cœur : apprendre à réfléchir pour stopper les cogitations. Faire tomber le cœur dans le ventre : purifier l’affectivité (Via Purgativa : catharsis). Faire remonter le ventre dans le cœur : abandon des pulsions qui fabriquent la souffrance et inhibent la possibilité du silence du cœur purifié, opération la plus importante.

III – Compréhension des 5 empêchements à la méditation :

1. Impulsion vers le ressentir, désir sensuel quel qu’il soit et lié aux 6 sens, considérés comme une dette.

2. Agressivité, animosité, vengeance, etc., considérées comme une maladie.

3. Torpeur et langueur (aussi paresse et mollesse) considérées comme un lieu de détention.

4. Remords, rumination, regret, cogitation associée, ratiocination, obsession, etc. considérés comme un esclavage.

5. Doute stérile, perplexité qui empêche l’ascèse méthodique, empêchement considéré comme un chemin à travers la jungle. Si un seul de ces empêchements est présent, la concentration est impossible et par conséquent Vipassanâ est aussi impossible.

Les « remèdes » à ces empêchements sont aussi clairement nommés dans le Dharma.

Le disciple s’assoit les jambes croisées, le corps droit ; ayant assumé les conditions extérieures et intérieures, il vérifie l’absence des 5 empêchements puis examine sa respiration ; l’attention fixée devant lui, il inspire, il expire … (un instructeur compétent est nécessaire). Il régularise, calme sa respiration et en suit le cours …

… le Reste des notions dharmiques doit être instruit par un maître en dhyåna ou Vipassanâ pour développer davantage l’Intuition métaphysique. Il est d’emblée évident que l’éthique fonctionnelle est un minimum à respecter en tant que condition favorable sinon nécessaire à cette possibilité de concentration-composition-synthèse qui conduit aux tranquillisations du corps de respiration, du corps d’énergie, du corps mental ; c’est Samatha par Vipassanâ pour la tranquillisation totale par émancipation des pulsions ou désirs excessifs qui asservissent. Ces tranquillisations arrivent par les 5 facteurs de dhyâna :

IV – Le disciple doit connaître et expérimenter les 5 facteurs de Dhyana pour pouvoir accéder aux 4 dhyâna du monde de la « forme subtile » qui libère du monde grossier, le 4ième dhyâna étant le plus important :

1. Application initiale, (inspiration et expiration débutent telles le coup sur le gong).

2. Application soutenue, (cette respiration continue comme le son continu du gong) …

3. Transport joyeux ou ravissement qui résulte de la réussite de 1 et 2.

4. Bonheur « supra-mondain » qui arrive après le transport joyeux.


5. Composition-concentration qui suit l’expérimentation des 4 premiers facteurs.

Nous n’en dirons pas davantage mais ces diverses connaissances psychologiques et métaphysiques, non mondaines, sont un minimum indispensable pour conduire correctement ce que l’on nomme « méditation » ! Hormis cela il n’y a pas de méditation sauf cogitations agitées, distractions du mental par les pensées récurrentes et obsédantes. Dans ce cas, il vaudrait mieux ne pas méditer compte-tenu des dangers qui guettent le pratiquant fragile et non averti. A savoir aussi que quelle que ce soit la Tradition de chaque voie de Libération instruite et pratiquée, ces données psychologiques guidées par le mode d’articulation métaphysique impersonnel sont les mêmes à comprendre car elles sont universelles, mais ici formulées selon la précision et la concision de la Tradition primordiale du Dharma du Bouddha, plus tard enseignée par des maîtres compétents du Ch’an, du Zen et des autres modalités ou écoles.

Que le chercheur puisse donc trouver un véritable instructeur est un souhait évident.

MAIS, attention, Prenez bien garde aux charlatans de la méditation … !!

Le véritable maître ne vous humiliera jamais. Jamais il ne cherchera à vous exploiter, à vous asservir, à vous manipuler ; jamais il ne vous demandera quoi que ce soit car son mode de vie respecte ses vœux monastiques « au sens monos », respecte votre énergie à ne jamais vampiriser, respecte ce Dharma bénéfique au début, bénéfique au milieu, bénéfique à la fin, la finalité du processus sain et saint étant de conduire vers la Tranquillisation totale et la Vue des choses telles qu’elles sont.

L’alchimie est ici si subtile qu’elle peut devenir destructrice et redoutable si elle est mal comprise, tel ce serpent saisi par la queue qui se retourne et mord l’imprudent non conscient ! C’est pourquoi : « Au-milieu, au milieu, fermement tiens-toi ! »

Terminons par le Verset N° 9 du Metta Sutta, le Sutta de l’Amour Bienveillant :

Qu’il marche, qu’il soit debout, qu’il soit assis ou couché,
Aussi longtemps qu’il est éveillé,
Il doit développer cette attention,
CECI disent-ils est la plus haute manière de vivre ici.


Le Saint-Empire Euro-Germanique

"Sous Ursula von der Leyen, l'UE est en train de passer d'une démocratie à une tyrannie."  Cristian Terhes, député europée...