A-t-on besoin de travailler 8 heures par jour pour vivre ?
Quand on aura supprimé les frais de médicaments et de médecins (ils sont remboursés, mais ils sont prélevés indirectement sur les salaires sous forme de charges), quand on aura supprimé les frais de tabac, de café, d’alcool, de viandes, d’armement, on pourra vivre de deux heures de travail par jour. Les usines atomiques seront remplacées par des séchoirs à fruits et à légumes. Et l’on pourra transporter ces aliments séchés et très légers dans tous les coins de la terre pour éliminer la famine et la faim. A lieu de détruire des milliers de tonnes de pommes et de choux-fleurs, on les fera sécher pour les conserver très longtemps. Devenant ultra-léger, leur transport ne coûtera pas beaucoup. Au lieu de cultiver des régions entières en plantant du café, du cacao, du tabac, de l’opium, du blé, etc., on cultivera des aliments sains.
Albert Mosséri, « L’homme, le singe et le paradis ».
Albert Mosséri préconise une alimentation naturelle qui se rapproche de celle des grands primates (le gorille, le chimpanzé, l’orang-outang). « C’est-à-dire, précise Albert Mosséri, il n’y aura pas ou presque pas de produits animaux, ni viande, ni poisson, ni huîtres, ni fruits de mer, et il n’y aura pas non plus de céréales, parce que l’homme n’est pas un granivore. »
Site ://www.hygienisme.org/
Travailler deux heures par jour est actuellement possible au Japon. Mais seuls quelques macaques, qui se contentent de cacahouètes en guise de salaire, sont concernés.
« Travailler deux heures par jour » est aussi le titre d’un livre intéressant écrit par le collectif Adret et publié en 1977.
« Une importante diminution de la durée du travail ne peut avoir lieu que dans une autre société qui ne serait pas gouvernée par le profit et où le pouvoir de division et les possibilités concrètes d'organisation seraient le plus possible décentralisées au niveau d'unités dont la taille permette qu'on s'y connaisse et qu'on s'y reconnaisse ; communautés, collectifs d'immeubles, organisations de quartier, de village, associations, etc. »
Adret
Un chapitre du livre est en ligne :