mercredi, octobre 30, 2019

Jeanne d'Arc

LES BRIGANDES est un groupe de chanteuses français, engagé dans la contre-culture antimondialiste. 

Auteur-compositeur : Joël Labruyère. Style : chanson à texte, chanson contestataire, indie-pop aux accents sixties.

Pour retrouver l'intégralité des clips des Brigandes et échapper à YouTube, rendez-vous directement sur leur site : https://lesbrigandes.com/
Leurs albums sont disponibles sur : https://lesbrigandes.com/boutique/



Comment Philippe de Villiers a écrit Le roman de Jeanne d'Arc ?

"Il suffisait de chercher un peu, dit l'auteur. De relire les fameuses minutes des procès, puis d’aller sur les traces de Jehanne, là où elle a vécu, là où elle est passée. Des historiens scrupuleux m’ont donné l’idée de fouiller dans les histoires locales que la tradition orale a portées jusqu’à nous – des annotations discrètes, des choses vues et oubliées, prises sur le vif.


Pendant plusieurs mois, j’ai visité et revisité Domrémy, Chinon, Orléans, Compiègne, Le Crotoy, Rouen… J’ai longé la Loire, observé tous les ponts, guetté les courants, j’ai refait la route du sacre et celle de la capture. Car, même quand il n’en reste rien, il demeure toujours quelque chose des voyages de Jehanne : un semblant de brume, un gazouillement de rivière, un chant d’oiseau, un cri qui n’en finit pas de retentir… Partout, on entend l’écho de ses chevauchées, on la devine, l’oreille tendue. On la retrouve, tout intérieure, si sensible aux fragrances et aux couleurs du jour.
Je suis allé là-bas, respirer l’air qu’elle a respiré, retrouver le sillon de ses humeurs, les petits brouillards du matin, ses réveils et soleils levants. Je me suis laissé envahir.

J’ai voulu renouer avec ses univers intimes, avec la langue, les saisons de son enfance. Je me suis efforcé ensuite de les accorder avec les lieux traversés, les larmes versées, les lumières qu’elle a allumées derrière elle pour la postérité.

Je n’ai rien inventé. Tout a été décrit, exhumé, ordonné par la grande Histoire. Bien sûr, j’ai lu et relu beaucoup de relations sur la vie de Jeanne d’Arc. J’ai même rafraîchi mon latin pour retrouver, à travers ses saillies, les colères de l’évêque Cauchon. J’ai écrit ce journal intime comme les mémoires imaginaires de Jehanne mais sans trop de fantaisie, pour ne rien perdre de cette âme simple. Je voulais aller chercher sur Jehanne une autre vérité que celle des récits et des livres, la vérité de ses émois, celle de ses doutes de jeune fille, celle de ses ascensions, de ses regards vers les clartés derrière les barreaux, de ses éblouissements, de ses désarrois devant l’abominable.

Peut-être y a-t-il en effet un danger à la contempler depuis trop longtemps comme une sainte d’enluminure accrochée tout là-haut aux tentures sacrées. On ne la voit plus que séraphique ! Exhaussée, si parfaite et si lointaine ! J’ai seulement voulu un instant déposer la tapisserie pour la regarder de plus près et lui rendre un peu de son humanité, de ses fragilités, de ses vraisemblances.

Elle fut le plus formidable trait d’union que l’Histoire ait jamais inventé entre le Ciel et la terre. Les Voix relèvent de l’énigme. Mais, sans les Voix, Jeanne d’Arc n’existe pas. On apprend à voir en elle une petite fille du commun qui vibre avec son âge et aussi un personnage inattendu qui invite en nos vies le mystère, l’insondable.


Je n’ai pas forcé le trait pour la faire parler. Je n’ai mis dans sa bouche que des propos tenus ou probables. J’ai cherché à rassembler tout ce qu’elle a dit. Car elle a beaucoup parlé. C’était une fille des campagnes. Elle cueillait son langage, ses images et métaphores dans les bois, les veillées et les cryptes. Elle avait infiniment de poésie en elle. Beaucoup de ses répliques sont passées à la postérité. Elle prenait les mots et les frappait comme des médailles.

Elle fut et elle demeure le plus pur chef-d’oeuvre que le génie allégorique ait jamais déposé en notre littérature ; là où se côtoient, dans leur impossible et monstrueux dialogue, l’infinie lâcheté et l’absolue candeur d’un ange de nos campagnes. Mon travail de copiste fut un labeur minutieux. J’ai tenté de faire parler un ange qui s’entretenait avec les anges."


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