jeudi, avril 23, 2020

Le plus extravagant coup d’Etat anticatholique de l’histoire



Confiner le christianisme à la sphère privée. "Ce que ni Lénine, ni Trotski, ni Staline, ni Hitler, ni Robespierre, ni Combes, ni Commode, ni Dèce, ni Dioclétien, ni le plus féroce des califes, n’a réussi, le gentil Emmanuel Macron l’a fait."

Après le coronavirus :
éthique, spiritualité et religion


Emmanuel Macron l’a dit : dans la guerre contre le coronavirus nous devons d’abord songer aux « plus vulnérables ». Il est descendu dans le détail de cette sollicitude. En particulier les familles ont désormais la permission d’aller dire au revoir à leurs aînés qui vont passer.

Ici gît un mensonge par inversion [...] : le pouvoir fait le contraire de ce qu’il dit, il embrasse les vieux, mais c’est pour mieux les étouffer. Ce que le coronavirus glisse en effet doucement dans la tête des gens, c’est qu’il va peut-être falloir laisser mourir les malades les plus âgés sans les traiter. Il se dit que la plupart des intubés de longue durée sont des vieux et que plus de la moitié d’entre eux finit mal. Pour la prochaine pandémie, on se demande en conséquence s’il est bien raisonnable de dépenser tant d’argent, de fatiguer le personnel et d’occuper un matériel précieux pour des gens qui n’en ont de toute manière plus pour longtemps, aux dépens de malades qui ont des chances réelles de s’en sortir.

Le décret utilisant le Rivotril par les pharmacies d’officine pour les patients atteints du Covid-19 ressemble à une première étape sur ce chemin. Ce médicament est contre-indiqué dans le cas d’insuffisances respiratoires graves : on a donc parlé de permis d’euthanasie subreptice. Ce n’est pas tout à fait cela mais… Dans "Famille chrétienne", Jean Fontant, médecin conseil d’Alliance VITA, explique que le Rivotril est déconseillé aux malades de BPPCO (bronchopneumo-pathologie chronique obstructive) dont il peut détruire les poumons fragiles, mais qu’il est donné en soins palliatifs à des patients en fin de vie dont les poumons sont déjà détruits pour soulager la souffrance et l’angoisse, comme la morphine ou le Valium. Parfois cela abrège, très peu, la vie, d’autres fois, en mettant les muscles au repos, ça l’allonge un peu.

L’argumentation est recevable, mais, peu à peu, en amenant la réflexion et la pratique sur la limite de la vie, on habitue l’esprit du public à penser que son respect est moins important que la souffrance ou la « dignité ». Ainsi les plus âgés deviennent-ils pour beaucoup une sorte de variable d’ajustement des dépenses de santé. Témoin la toute récente proposition d’une parlementaire néerlandaise, Corinne Ellemeet, des Groenlinks (gauche écolo) de diminuer les traitements médicaux des plus de 70 ans. Or cette façon de voir est approuvée dans certains pays par une part importante de la population. Le grand quotidien belge Le Soir a ressorti un sondage lancé en 2013 par l’INAMI, l’équivalent de la SS belge, où 37,1 % des Belges approuvaient le moyen suivant de réduire le trou de l’INAMI : « en n’administrant plus de traitements coûteux qui prolongent la vie des plus de 85 ans ». 35,2 % le désapprouvaient, et 27,7 % se disaient « neutres ». Il n’y a donc qu’un tiers des Belges qui s’opposaient à l’euthanasie.

L’attention portée aux « plus faibles », aux « plus fragiles », en apparence si conforme aux enseignements chrétiens, ne leur est donc en rien conforme. On en a une autre illustration dans les EHPAD, dont le coronavirus a transformé certains en mouroirs. Leur personnel n’est pas en cause, mais le confinement imposé par le gouvernement, qui n’a pas laissé les familles reprendre provisoirement leurs parents auprès d’elles pour leur éviter la contamination dans l’EHPAD. Ici se remarque un nouveau mensonge par inversion du pouvoir : on parle des familles, mais le confinement aura eu pour effet de les séparer pendant deux mois.

Dernier point, le confinement a été présenté par ses promoteurs comme une occasion de progrès spirituel. Sur le thème : on n’a rien à faire, sans doute est-ce mauvais pour le porte-monnaie, mais on peut en profiter pour faire autre chose. « Lire, se cultiver », comme le proposait Emmanuel Macron. Ou, mieux, se retourner sur soi-même, penser, quitter ses mauvaises habitudes. Edgar Morin l’a dit : « Commencer la détoxication de notre mode de vie ». Vu comme ça, le confinement serait l’occasion d’une conversion.

C’est une imposture. Face à ces mots se dresse la réalité du confinement. Pour beaucoup, l’abus des réseaux sociaux, les jeux vidéo jusqu’à la frénésie, la pornographie gratuite (les médias ont signalé avec complaisance la croissance des ventes des sex-toys). Pour tous, l’éloignement, la distanciation sociale, la raréfaction des contacts physiques, une immersion dans le virtuel, une sorte d’individualisme de masse.

Et, brochant sur tout cela, une rupture des Français avec ce qui leur restait d’habitudes catholiques. Pâques est la plus grande fête chrétienne. La Résurrection du Christ. Le confinement a fermé les églises. Les fidèles n’ont pas communié. Ils ne se sont même pas retrouvés autour de leurs pasteurs pour célébrer la Résurrection. Les cloches n’auront pas sonné à toute volée. Pour les Rameaux, la fête la plus sociale du calendrier liturgique, la commémoration de l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem, les Français étaient cloîtrés chez eux. Et cela aura duré au moins huit semaines. Huit semaines d’interruption de pratique, huit semaines d’interruption du christianisme. Ce que ni Lénine, ni Trotski, ni Staline, ni Hitler, ni Robespierre, ni Combes, ni Commode, ni Dèce, ni Dioclétien, ni le plus féroce des califes, n’a réussi, le gentil Emmanuel Macron l’a fait. Il a supprimé le dimanche. Il a coupé le lien immémorial de l’ouaille à son curé. Le rêve du libéralisme religieux, le seul rêve commun à Bismarck et Jaurès est exaucé par le président de la République : le christianisme est confiné à la sphère privée, à domicile.

Le pire est que l’Eglise l’a accepté. Le pape en son Vatican n’a pas protesté. Nos évêques se sont inclinés. Ils sont même allés au-devant des exigences de l’adversaire : avant que le confinement ne fût déclaré, ils avaient interdit la communion sur la langue, dont on ne voit pas bien en quoi elle favoriserait plus la contagion que la communion dans la main. Pour les enterrements, le gouvernement ayant exigé d’abord que moins de vingt personnes les suivent, la Conférence des évêques de France a renchéri, demandant « aux proches d’être le moins nombreux possible ». Et les familles ont suivi, volens nolens. De même que les fidèles ont suivi, abandonnant la messe et la pratique sans même prendre garde aux fêtes d’obligation.

Le fidèle et le proche sont aussi bons citoyens que le prêtre et le croque-mort. Au-delà même du catholicisme, cet abandon accepté des parents morts est une rupture telle que l’homme n’en avait pas connue depuis qu’il est homme. Babel en construction ne se soucie pas plus du service de Dieu que du devoir des hommes.

Une touche de vilenie caractérisée s’ajoute à la tyrannie du pouvoir et la lâcheté des hommes d’Eglise : les voisins de Saint-Nicolas-du- Chardonnet à Paris, ayant entendu de l’orgue dans l’église en pleine nuit, ont dénoncé la chose au commissariat du quartier, qui a verbalisé. La presse s’est emparée de la chose, disant que les traditionalistes avaient enfreint les lois de la République et défié celle ci, dans une messe clandestine suivie « par de nombreux fidèles » (Le Point). TF1 a même titré : « Coronavirus : la grosse fiesta de Saint-Nicolas-du-Chardonnet ». Renseignement pris, il s’agissait d’une messe de la vigile pascale à laquelle n’assistaient que les desservants et de très rares assistants triés, et qui, transmise sur Youtube, n’avait rien de clandestin. Mais cela a donné lieu à un déluge d’anticatholicisme, la presse quotidienne régionale reprenant massivement les sottises de sa consœur parisienne, et certains hommes politiques se lâchant, tel Jean-Luc Mélenchon.

On regrettera donc que l’Eglise qui est en France se soit pliée, sans exception connue, aux exigences de l’Etat usurpateur, d’autant plus que la soumission n’a pas empêché les agressions. Usurpateur, le mot est fort mais il est approprié : le confinement n’ayant pas de valeur médicale, c’est bien d’un abus de pouvoir, d’une usurpation que s’est rendu coupable l’Etat en demandant aux Eglises (dont le nom signifie assemblée) de ne pas recevoir des assemblées de fidèles. Il s’agit en fait de la subordination de Dieu à César. L’Etat impose son autorité à l’Eglise en prétendant se fonder sur la science, et c’est en plus une imposture puisque la science n’est ici qu’une idole, et que l’analyse scientifique ne conclut pas à la nécessité de confiner. En acceptant la fausse autorité en cascade de l’Etat et de la science, l’Eglise se laisse outrager et voit bafoué son pouvoir spirituel. Elle entérine le plus extravagant coup d’Etat anticatholique de l’histoire.

Extrait de la brochure téléchargeable gratuitement de Reinformation.tv pour décrypter la crise du Covid-19 :



Le Saint-Empire Euro-Germanique

"Sous Ursula von der Leyen, l'UE est en train de passer d'une démocratie à une tyrannie."  Cristian Terhes, député europée...