vendredi, décembre 06, 2019

Hávamál

(Durée 21:34)

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"Première version complète d'Hávamál en Français : 165 Strophes de sagesse « Viking ». Poème de la mythologie Nordique particulièrement simple à appréhender, il est idéal pour mettre un pied dans la tradition Hyperboréenne. C'est le dieu Odin lui-même, qui nous éclaire de sa sagesse autant pour appréhender la vie d'une façon plus aérienne, que pour nous guider dans des situations concrètes du quotidien. A la fois manuel de savoir vivre et livre de philosophie, c'est un rappel au bon sens et une haute expression des valeurs ancestrales européennes. A l'heure où notre civilisation -oubliant le bien fondé de la morale- commence à perdre pied, Hávamál est une bouée de sauvetage, un fragment d'Asgard laissé par nos ancêtres. Dépourvue de dogmes, la tradition païenne est une formidable alternative à la morale religieuse."


Le "pôle" et le siège hyperboréen

Julius Evola

"(...) des données traditionnelles nombreuses et précises mentionnent le nord comme étant l'emplacement d'une île, d'une terre ou d'une montagne, emplacement dont la signification se confond avec celle du lieu du premier âge. Il s'agit donc d'une connaissance ayant une valeur à la fois spirituelle et réelle, du fait qu'elle s'applique à une situation où le symbole et la réalité s'identifièrent, où l'histoire et la supra-histoire, au lieu d'apparaître comme des éléments séparés, transparurent, au contraire, l'une à travers l'autre. C'est là le point précis où l'on peut s'insérer dans les événements conditionnés par le temps. Selon la tradition, à une époque de la haute préhistoire qui correspond à l'âge d'or ou de l'« être » , l'île ou terre « polaire » symbolique aurait été une région réelle située au septentrion, voisine de l'endroit où se trouve aujourd'hui le pôle arctique. Cette région était habitée par des êtres qui possédaient cette spiritualité non-humaine à la-quelle correspondent [...] les notions de « gloire », d'or, de lumière et de vie et qui fut évoquée plus tard par le symbolisme suggéré précisément par leur siège ; ils constituèrent la race qui posséda en propre la tradition ouranienne à l'état pur et « un » et fut la source centrale et la plus directe des formes et des expressions variées que cette tradition revêtit chez d'autres races et d'autres civilisations. [...]

Des textes aryens de l'Inde, comme les Veda et le Mahâbhârata, conservent le souvenir de la région arctique sous forme d'allusions astronomiques et de calendriers, qui ne sont compréhensibles que par rapport à cette région. Dans la tradition hindoue, le mot dvîpa, qui signifie textuellement « continent insulaire » est souvent employé, en réalité, pour désigner différents cycles, par transposition temporelle d'une notion spatiale (cycle - île). Or, on trouve dans la doctrine des dvîpa des références significatives au centre arctique, qui se trouvent mélangées toutefois avec d'autres données. La çvetadvîpa, ou « île de la splendeur », que nous avons déjà mentionnée, est localisée dans l'extrême septentrion et l'on parle souvent des Uttarakura comme d'une race originaire du Nord. Mais le çvetadvîpa de même que le kura font partie du jambu-dvîpa, c'est-à-dire du « continent insulaire polaire », qui est le premier des différents dvîpa et, en même temps, leur centre commun. Son souvenir se mêle à celui du saka-dvîpa, situé dans la « mer blanche » ou « mer de lait » , c'est-à-dire dans la mer arctique. Il ne s'y serait pas produit de déviation par rapport à la norme ni à la loi d'en-haut: quatre castes, correspondant à celles dont nous avons déjà parlé, y vénérèrent Vishnu sous sa forme solaire, qui l'apparente à l'Apollon hyperboréen. Selon le Kurma-purâna le siège de ce Vishnu solaire, ayant pour signe la « croix polaire », c'est-à-dire la croix gammée ou svastika, coïncide, elle aussi, avec le çveta-dvîpa, dont on dit dans le Padmapurâna, qu'au-delà de tout ce qui est peur et agitation samsârique, il est la résidence des grands ascètes, mahâyogî, et des « fils de Brahman » (équivalents des « hommes transcendants » habitant dans le nord, dont il est question dans la tradition chinoise) : ils vivent près de Hari, qui est Vishnu représenté comme « le Blond » ou « le Doré », et près d'un trône symbolique « soutenu par des lions, resplendissant comme le soleil et rayonnant comme le feu ». Ce sont des variantes du thème de la « terre du Soleil ». Sur le plan doctrinal, on trouve un écho de ce thème dans le fait [...] que la voie du deva-yâna qui, contrairement à celle du retour aux mânes ou aux Mères, conduit à l'immortalité solaire et aux états super-individuels de l'être, fut appelée la voie du nord : en sanskrit, nord, uttara, signifie également la « région la plus élevée » ou « suprême » et l'on appelle uttarâyana, chemin septentrional, le parcours du soleil entre les solstices d'hiver et d'été, qui est précisément une voie « ascendante ».

Des souvenirs encore plus précis se conservèrent chez les Aryens de l'Iran. La terre originelle des Aryens, créée par le dieu de lumière, la terre où se trouve la « gloire », où, symboliquement, serait « né » aussi Zarathoustra, où le roi solaire Yima aurait rencontré Ahura Mazda, est une terre de l'extrême septentrion. Et l'on garde le souvenir précis de la congélation. La tradition rapporte que Yima fut averti de l'approche « d'hivers fatals » et qu'à l'instigation du dieu des ténèbres, surgit contre l'Arianem Vaêjô le « serpent de l'hiver ». Alors « il y eut dix mois d'hiver et deux d'été », il y eut « le froid pour les eaux, le froid pour la terre, le froid pour la végétation. L'hiver s'y abattit avec ses pires calamités ». Dix mois d'hiver et deux d'été : c'est le climat de l'Arctique.

La tradition nordico-scandinave, de caractère fragmentaire, présente divers témoignages confusément mêlés, où l'on peut néanmoins trouver la trace de souvenirs analogues. L'Asgard, la résidence d'or primordiale des Ases, est localisé dans le Mitgard, la « Terre du Milieu ». Cette terre mythique fut identifiée à son tour soit au Gardarike, qui est une région presque arctique, soit à l'« île verte »ou « terre verte » qui, bien qu'elle figure dans la cosmologie comme la première terre sortie de l'abîme Ginungagap, n'est peut-être pas sans rapport avec le Groënland - le Grünes Land. Le Groënland, comme son nom même paraît l'indiquer, semble avoir présenté, jusqu'au temps des Goths, une riche végétation et ne pas avoir été encore atteint par la congélation. Jusqu'au début du Moyen Age, l'idée subsista que la région du nord avait été le berceau de certaines races et de certains peuples. D'autre part, les récits eddiques relatifs à la lutte des dieux contre le destin, rök, qui finit par frapper leur terre - récits dans lesquels des souvenirs du passé interfèrent avec des thèmes apocalyptiques - peuvent être considérés comme des échos du déclin du premier cycle. Or, on retrouve ici, comme dans le Vendîdâd, le thème d'un terrible hiver. Au déchaînement des natures élémentaires s'ajoute l'obscurcissement du soleil ; le Gy1faginning parle de l'épouvantable hiver qui précède la fin, de tempêtes de neige qui empêchent de jouir des bienfaits du soleil. « La mer se lève en tempête et engloutit la terre ; l'air devient glacial et le vent accumule des masses de neige ».



Le Saint-Empire Euro-Germanique

"Sous Ursula von der Leyen, l'UE est en train de passer d'une démocratie à une tyrannie."  Cristian Terhes, député europée...