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Jeane
Manning analyse avec perspicacité les intrigues qui se trament
derrière le mouvement en faveur de l'énergie libre. Elle examine aussi les technologies avec lesquelles travaillent des inventeurs visionnaires :
• Appareils
sans pièces en mouvement :
des appareils sans
pièces en mouvement fonctionnent à l’énergie de l’espace, des
appareils qui ne contiennent aucun élément mobile et utilisent
l’énergie issue de simples pierres.
• Les
aimants permanents : il est possible d'utiliser la force du magnétisme et d'attirer l’énergie de l’espace
dans un appareil.
• Appareils
à aimants rotatifs : des inventeurs – des États-Unis à
l’Inde, en passant par le Japon – ont mis des aimants en
mouvement pour attirer l’énergie de l’espace. L’énergie de
l’espace n’est pas la seule nouvelle technologie à laquelle les
chercheurs travaillent pour comprendre le lien existant entre
l’énergie de l’espace et les autres
sources de nouvelle énergie.
• La
fusion froide : des inventeurs disent que les
investissements faits jusqu’ici par la science pour créer la
fusion nucléaire chaude – qui est un processus coûteux et
techniquement difficile – ne sont pas nécessaires. Ils disent
pouvoir créer la fusion froide dans des pots posés sur le coin
d’une table.
• L’hydrogène
: deux inventeurs ont appris à capter l’hydrogène
– un des composants les plus abondants de l’univers – en
utilisant une technologie qui dispenserait les automobilistes de
s’arrêter aux stations essence.
• La
technologie thermique : des chercheurs disent savoir
comment transformer la chaleur perdue produite par de nombreux
processus courants, en électricité propre et bon marché.
• L’énergie
hydraulique écologique : des inventeurs ont trouvé les
moyens d’utiliser une des sources d’énergie les plus vieilles du
monde – la force de l’écoulement de l’eau – sans avoir
besoin de recourir à des barrages coûteux et suspects pour
l’environnement.
• D’autres
technologies énergétiques : Jeane Manning a rencontré des inventeurs et des visionnaires exceptionnels, et aussi une communauté qui possède un appareil à
nouvelle énergie qu’elle cache au reste du monde.
Le
Dr Brian O’Leary, physicien et ancien astronaute (il apparaît à la 7ème minute de la vidéo ci-dessus) a lu avec
enthousiasme le livre de Jeane Manning Énergie libre et technologies. Il
a dit :
« Ceci
pourrait être un des livres les plus importants que vous ayez jamais
lus. Il décrit l’évolution
rapide des progrès faits pour rendre utilisable une source
d’énergie, dont beaucoup d’entre nous pensent qu’elle va
radicalement changer la face du monde. Il s’agit de l’énergie du
point zéro, issue des fluctuations quantiques dans le vide de
l’espace. Beaucoup de gens l’appellent « énergie de l’espace
» ou énergie libre. Certains d’entre nous pensent qu’une
révolution se prépare, parce que l’énergie libre qui nous
entoure est un immense réservoir d’énergie propre et
décentralisée ; ce qui fera que les sources d’énergie
actuellement utilisées seront considérées comme des cauchemars
préhistoriques qui encombraient nos paysages de déchets et
polluaient notre air. Cette révolution pourrait sonner l’heure de
la naissance d’un nouveau paradigme dans la science et la
technologie, à côté duquel les révolutions coperniciennes et
industrielles paraîtront anodines. Ce sera un bouleversement sans
précédent d’investir les deux billions $ qui, jusque-là, étaient
investis dans des systèmes d’énergie obsolètes, dans d’autres
systèmes respectueux de l’environnement, qui ne seront même pas
onéreux.
Des
systèmes électriques, basés sur des dispositifs compacts sans
parties mobiles, remplaceront probablement les fusibles et les
disjoncteurs dans les maisons et bâtiments. Nous
pourrons enfin nous déconnecter du réseau électrique. Les nouveaux
distributeurs d’énergie
seront aussi portables et les condensateurs, comme les batteries,
seront superflus. Ils remplaceront les moteurs à combustion interne
dans nos voitures et dans les autres systèmes de transport ou dans
l’industrie. Et ils pourront servir à la campagne, pour accroître
de manière radicale le rendement des machines agricoles (par
exemple, le pompage pour l’irrigation), et, partant, ils
contribueront à l’élimination de la famine dans les pays du Tiers
Monde.
Mais
il nous faudra développer une politique du bon usage de ces
appareils à énergie,
définissant les justes mesures pour des applications finales
intelligentes, afin d’éviter
tout usage excessif ou leur utilisation en tant qu’arme de guerre.
À plus long terme,
je pense que nous découvrirons comment l’énergie de l’espace
peut aussi être mise
en pratique dans des systèmes de propulsion antigravitationnelle.
Alors
qu’est-ce qui nous empêche de tout mettre en œuvre pour le faire
? Il semble que depuis l’époque de Nikola Tesla il y a un siècle,
nous avons passé l’énergie « libre » sous silence. Nous avons
tous développé quelques peurs qui sont bien enracinées, et qui
nous empêchent d’avancer – des peurs qui n’ont pas encore
atteint la conscience publique. Pourtant, malgré toute la
répression, le bon génie de l’énergie est finalement sorti de la
bouteille ; c’est ce que nous révèle clairement Jeane Manning
dans ce livre. [...]
L’utilisation
de l’énergie libre apaiserait aussi notre soif de pétrole et de
gaz naturel. Cette soif épuise les précieuses richesses de la terre
à un rythme alarmant. Cette veine de ravitaillement, qui s’est
constituée pendant des dizaines, voire des centaines de millions
d’années à l’intérieur de la croûte terrestre, a été pompée
avidement, sans soucis pour nos lendemains. L’extraction et la
consommation de pétrole ont plus que triplé depuis le début de la
crise de l’énergie. Près de la moitié du pétrole disponible et
plus de la moitié du gaz naturel ont déjà été extirpés de nos
meilleurs gisements et brûlés presque en l’espace d’une seule
génération !
Au
rythme actuel de la consommation, les réserves en pétrole des
États-Unis suffiront à peine dix ans, et les réserves mondiales,
quarante. Même si ces réserves s’avéraient être deux fois plus
abondantes que ne le disent les estimations, nous serons à court de
pétrole vers la moitié du vingt et unième siècle, et d’ici-là,
les prix vont inévitablement monter en flèche.
Ces
faits ont été ignorés par nos politicards de l’énergie. En
fait, nous empruntons la Terre de nos enfants, au lieu d’être les
dignes successeurs de nos parents. Un consensus écologique est en
train d’émerger : Nous devons arrêter d’agir ainsi et
construire un avenir qui entretienne la vie.
La
conversion à l’énergie de l’espace aurait un impact économique
énorme. L’utilisation de l’énergie électrique à travers le
monde rapporte aujourd’hui huit cents milliards $ chaque année,
soit le double depuis l’époque où, il y a vingt ans, naquit une
prise de conscience de la crise énergétique qui presque aussitôt
fut repoussée dans l’ombre. Ce chiffre renversant représente plus
du double de celui que fait l’industrie automobile, et est
comparable à la somme que paient chaque année les contribuables des
États-Unis à un gouvernement criblé de dettes.
Les
infrastructures mondiales de l’énergie, qui sont surtout
tributaires de la combustion de pétrole, de gaz naturel et de
l’utilisation d’éléments radioactifs, consomment environ deux
billions $ chaque année, un chiffre si élevé qu’il est
difficile de s’imaginer l’ampleur de notre dépendance à nous
tous. Durant le temps qu’il vous faut pour lire cette phrase, le
monde brûle pour un million $ de combustibles fossiles et nucléaires
pour fournir l’électricité aux appareils, au chauffage, à la
réfrigération, et aux moyens de transport. […]
Un
intérêt profondément enraciné est devenu tellement puissant que
nous semblons aveugles à tout nouveau concept, et surtout à des
concepts aussi radicaux comme « l’énergie libre » et la fusion
froide. Nous paraissons plus intéressés à polémiquer de savoir si
ces découvertes sont vraies, plutôt qu’à vouloir saisir une
occasion en or. Bref, nous semblons nous être enfoncés dans une
fausse notion de la sécurité, continuant de créer des
infrastructures d’énergie abusives, qui détruisent la Terre et
nous-mêmes. Nous nous sommes créé une « prison électrique », et
nous sommes de plus en plus coincés dans un réseau malsain de fils
invisibles et de stations-essence, dans le bourdonnement incessant
des moteurs à combustion interne et autres équipements liés à
l’énergie, qui polluent le paysage, les ciels et les océans.
Comme
la grenouille qui cuit à petit feu dans l’étang où la
température monte peu à peu, nous nous sommes petit à petit
habitués à notre prison électrique. Coincés dans le réseau, nous
avons oublié combien un environnement plus supportable, comme celui
d’il n’y a pas plus de vingt ans, pouvait nous être bénéfique.
J’habite dans les forêts reculées des Cascades dans l’Oregon,
et je peux témoigner de tous les avantages qu’offre un
environnement calme et propre.
C’est
la première fois dans notre histoire que nous avons autant dilapidé
nos ressources énergétiques
en un si court laps de temps, et la plupart d’entre nous ne l'ont
pas réalisé. Nous devons arrêter de maltraiter la Terre si nous
voulons survivre.
La
crédibilité de l’énergie spatiale est déjà avalisée par
beaucoup d’informations théoriques et expérimentales. J’ai été
surpris de voir combien ces pionniers, qu’ils soient théoriciens,
expérimentateurs ou inventeurs dans le domaine de l’énergie
libre, ont une connaissance large et profonde, surpris par leur
dévouement et leur professionnalisme et par leurs réussites. Ils
sont les explorateurs d’une nouvelle réalité. Ils sont mis en
marge du courant scientifique majoritaire, car celui-ci renie cette
réalité ; mais ce déni est basé sur un raisonnement des plus
superficiels.
Beaucoup
de nos inventeurs et chercheurs en énergie libre ne ressemblent en
rien à l’habituelle image stéréotypée de l’inventeur
bricoleur excentrique, isolé dans son garage et qui a probablement
tout faux. Non, ils sont titulaires d’un doctorat et travaillent
dans des institutions traditionnelles, comme Shiuji Inomata aux
Laboratoires Électrotechniques à Tsukuba (la « Cité de l’Espace
» du Japon). Cela fait trente-cinq ans qu’il y est employé à
plein temps par le gouvernement.
En
Inde, Paramahamsa Tewari occupe un poste prestigieux au gouvernement
en tant qu’ingénieur directeur de projet dans la plus grande
centrale nucléaire en construction dans ce pays. Ces deux
gouvernements ont permis à ces deux hommes de construire leurs
appareils à énergie libre (basés sur le concept de Bruce DePalma),
– chose qui aurait été impensable dans un laboratoire du
Ministère de l’Énergie aux États-Unis.
Dernièrement,
le Dr Inomata fit une conférence pour des dirigeants du monde
politique et industriel (plus de six cents professionnels sont venus
à son dernier séminaire), et la Toshiba Corporation a débloqué
deux millions $ pour le développement d’aimants supraconducteurs
destinés à son nouveau générateur unipolaire. Comme le Japon est
quasi totalement dépendant du pétrole étranger pour ses besoins en
énergie et en transport, il a peu à perdre et beaucoup à gagner en
commercialisant l’énergie libre de l’espace environnant. Ceci
pourrait être une nouvelle occasion manquée pour bien des pays, et
même conduire le Japon à une autre opportunité de dominer le
marché avec des produits issus de leur approche prévoyante. Quand
apprendrons-nous jamais la leçon ?
Il
n’y a que peu d’autres scientifiques qualifiés qui consacrent du
temps à étudier et à se familiariser avec l’énergie libre : la
plupart des détracteurs bruyants n’ont que faire de ces
recherches. Ils sont coincés entre la pression exercée par leurs
collègues et la pression financière, et limités par leur parti
pris de ne pas explorer ce qui ne relève pas de leur spécialité.
Je sais ce que je dis : j’en étais !
Les
sceptiques font l’erreur très répandue de croire que si ces
machines existaient vraiment, ils en auraient entendu parler.
L’histoire de la Science est remplie d’histoires d’exemples de
leaders scientifiques qui – pour des raisons parfois purement
émotionnelles – se moquent des nouvelles idées à cause de cette
supposition. Ultérieurement, il s’avère qu’ils se sont trompés.
Bien sûr, tout ceci n’a absolument rien à voir avec la science et
la rationalité, mais cela signifie que le syndrome du rejet commence
chez les scientifiques eux-mêmes.
Les
représentants du gouvernement et des médias s’adressent aux
scientifiques pour leur information, et de ce fait, eux aussi
ignorent l’essentiel. Par exemple, un journaliste du Washington
Post a interviewé plusieurs d’entre nous sur le thème de
l’énergie de l’espace (ou énergie libre), lors d’un symposium
sur les Nouvelles Énergies.
À
la place des informations très approfondies que nous avions données
au journaliste, la
seule chose qui ait été publiée fut une biographie de Nikola Tesla
légère et sans engagement.
Il
semble que ce soit d’emblée que ces porte-parole de
l’establishment décident de ce qui peut être crédible – ce qui
n’a rien à voir avec la vérité. Un seul coup de fil d’un
journaliste reconnu à un ponte du traditionalisme comme Carl Sagan,
par exemple, peut étouffer un article. Malheureusement, même nos
sources d’informations, les plus vénérables n’ont pas le
pouvoir de dire la vérité, et c’est pourquoi la science progresse
si lentement.
Alors
pourquoi n’avons-nous pas adopté l’énergie libre bien que nous
la connaissions depuis si longtemps ? Pourquoi avoir mené des
guerres du pétrole – dans le Golfe, en Somalie et même au Vietnam
? Pourquoi avoir mal employé un nombre infini de billions $ et
sacrifié des vies humaines et notre environnement, et pourquoi
continuer à agir de la sorte, alors que, de toute évidence, nous
pouvons cesser nos activités autodestructrices ?
Comment
se fait-il que tous ces décideurs aient réussi à nous isoler
complètement de l’énergie libre et qu’il n’y ait toujours
aucune machine sur le marché ? Après tout, la technologie
nécessaire à sa construction n’est probablement pas bien loin de
notre portée. Ce projet est vraisemblablement beaucoup moins
provocateur sur les plans technique et financier que ne le furent les
projet Manhattan quand les scientifiques développèrent la bombe
atomique, ou le programme Apollo quand il s’agissait pour les
scientifiques et les ingénieurs d’envoyer des gens sur la lune, ou
que ne l’est le projet Tokamak sur la fusion chaude à Princeton,
qui est toujours très loin du seuil de rentabilité. Des inventeurs
ont apparemment montré des résultats avec l’énergie libre en
dépensant seulement quelques milliers $ – au lieu des milliards et
des billions dépensés à perpétuer des méthodes plus
traditionnelles. Pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps pour que
l’argent coule dans des directions sensées ?
En
d’autres termes, comment fut-il possible de réprimer les
technologies de l’énergie libre de manière aussi radicale et
aussi hermétique pendant si longtemps ? Si nos gouvernements et nos
scientifiques ignorent l’évidence, pourquoi les forces du marché
n’en ont-elles pas eu vent et fait avancer activement les choses ?
Il semble que chacun attende que l’autre fasse le premier pas.
Je
suis arrivé à une conclusion que je croyais précédemment
invraisemblable : le Syndrome de la Répression s’infiltre dans
chaque aspect de tout nouveau développement révolutionnaire.
Habituellement, plus un projet est radical, plus les forces de
répression sont fortes. […]
La
mise à disposition de l’énergie libre et propre est trop
importante pour la planète et pour nous-mêmes pour que nous
puissions nous en dispenser. Mais il nous faut définir des normes
pour une juste utilisation, afin de respecter les lignes de conduite
les plus rigoureuses pour l’équilibre de tout notre environnement.
Il nous faut être des créateurs responsables – ayant tiré les
leçons de leurs abus de l’énergie nucléaire, par exemple. Je
pense vraiment que cette technologie va envahir rapidement le marché
mondial, une fois que les appareils à énergie libre auront été
testés comme d’habitude pour leur respect de l’environnement,
leur confort et leur moindre coût. Nous connaissons tous les
retombées importantes que d’autres inventions ont eues dans nos
vies : des inventions comme celles de l’électricité, du
téléphone, de l’automobile, des avions, de la télévision, des
transistors, des ordinateurs, pour n’en nommer que quelques-unes.
Les
développements de l’énergie libre dans un futur proche auront
même un effet plus profond qui va transcender les principes
monétaires. En effet, le Choc du Futur est là, et la plupart
d’entre nous semblent mal éduqués pour faire face aux
déplacements inévitables qui auront lieu à cause d’une industrie
de multi-billions $ devenue obsolète.
Peut-être
la plus grande répression est-elle notre peur (surtout inconsciente)
de l’inconnu qui nous attend de l’autre côté du changement.
C’est pourquoi nous voulons renier le changement aussi longtemps
que possible, jusqu’à ce que les perspectives deviennent tellement
claires que nous ne pouvons plus les ignorer.
Nous
sommes à un tournant décisif dans nos sciences et technologies, si
à l’heure où nous pouvons renverser les paradigmes, la société
culturelle que nous sommes décide de passer d’un ensemble de
vérités ou réalités à un autre. L’ancienne théorie de Newton
est en train de suivre la voie qu’a connue l’ancienne conception
d’une société qui persistait à croire que la terre était plate,
et, pourtant, la pensée prédominante dans notre conscience est
toujours celle de Newton.
Lorsque
le changement se fera, cette vieille vision du monde donnera lieu à
des regrets et à des lamentations. Selon les études officielles sur
les étapes du processus de la désolation, il semble que la plupart
d’entre nous passeront très vite de nos dénis habituels à la
colère, puis aux négociations, puis à la dépression, et
finalement à l’acceptation du nouveau monde.
Je
suis presque sûr que, dès que les révélations de ces nouvelles
énergies commenceront à secouer le monde orthodoxe et ses
structures économiques fragiles, beaucoup d’entre nous vont être
très en colère ou avoir très peur – la colère comme résultat
d’une confiance abusée ou la peur de la transition dans le nouveau
paradigme. Un autocollant pour voiture dit ceci : « La vérité
te donnera la liberté, mais d’abord, elle va t’en faire chier !
» Personnellement, je crois que je suis passé au stade entre la
dépression et l’acceptation.
Le
défi n’est pas de décider si oui ou non l’énergie libre
existe. Elle est. Par contre, il concerne notre volonté collective
de vouloir sortir de notre ignorance, de notre prison électrique, de
l’écocide, de l’impasse, de la rigidité newtonienne, de notre
cupidité et de nos droits acquis.
Maintenant,
je pense que vous pouvez comprendre pourquoi je crois que ce livre
est si important. Jeane Manning m’a dit un jour sincèrement :
«
La révolution de l’énergie pourrait toucher profondément la vie
des gens – dans leurs choix pratiques de tous les jours – parce
qu’une énergie décentralisée est synonyme de liberté. Elle nous
rendra capables d’assainir notre environnement, et nous enlèvera
notre sentiment d’impuissance. Les constructeurs de méga projets
n’ont maintenant plus rien sur quoi s’appuyer lorsqu’ils
prétendent que leurs projets sont nécessaires. »
Et
elle continue :
«
Les gens doivent reprendre eux-mêmes leur pouvoir au niveau
individuel et local. Le gouvernement ne leur renverra pas ce pouvoir
sous pli affranchi. La structure fiscale tout comme les installations
électriques devront être remplacées, à cause de tous ces
tentacules liés à l’énergie, qui partent des capitales et des
centres financiers comme Wall Street pour venir piocher dans le
portefeuille des citoyens. »
«
Le monde académique ne travaille pas toujours pour les personnes ou
pour la planète. Les employés et les entrepreneurs (surtout ceux du
Ministère de la Défense) se disputent les subventions et les
contrats et apprennent à penser comme le dicte le système pour ne
pas être rayés de la liste. »
Je
suis entièrement d’accord avec elle, et mon expérience des trente
dernières années me le confirme. Jeane Manning est une journaliste
très qualifiée qui étudie la scène des nouvelles énergies depuis
1982. Elle apporte une perspective internationale à ce sujet,
puisqu’elle est en contact permanent avec beaucoup d’inventeurs,
de théoriciens, et d’autres travailleurs faisant partie du réseau
dans une douzaine de pays. Elle a suivi plus de vingt congrès sur le
thème de l’énergie en Suisse, en Allemagne, au Canada et aux
États-Unis. Elle a une licence en sociologie, et a travaillé comme
assistante sociale, comme reporter, directeur de journal,
chroniqueur, et comme membre de la rédaction d’un magazine. Sa
motivation à négliger les échelons de sa carrière pour se tourner
vers un tel sujet de l’extrême repose sur sa préoccupation pour
l’environnement. Elle a été en harmonie avec la nature toute sa
vie durant : elle est née en Alaska près du Prince William Sund
alors à l’état vierge, et a grandi à la campagne près de Cœur
d’Alène, dans l’Idaho. Que ce soit au Colorado, en
Colombie-Britannique ou ailleurs, Jeane se dirige toujours vers des
cadres naturels pour y vivre.
Jeane
m’a dit qu’elle s’était fait un vœu en 1982, lorsqu’elle a
vu tourner pour la première fois un moteur magnétique non orthodoxe
:
«
Si cela est vraiment vrai, alors je veux en parler au public quand le
temps sera venu. Nous n’aurions plus besoin d’endiguer des cours
d’eau naturels ou d’empoisonner l’air. »
Le
temps est venu pour en informer le monde. Dans notre intérêt
à tous, j’espère seulement que son vœu concernant
l’environnement se réalisera vite. Elle est la première
journaliste expérimentée à parler de cet important sujet, négligé
jusqu’ici, dans un livre, et il répond à un besoin
exceptionnel. »
PDF gratuit
de Jeane Manning