mercredi, janvier 05, 2022

Macron dit avoir "très envie d'emmerder les non vaccinés... jusqu'au bout"

 


(2:01)

Le président de la République française révèle sa stratégie en matière de santé publique : "Les non vaccinés, j’ai très envie de les emmerder, on va continuer de le faire, jusqu'au bout."

- Macron déraille,
- Véran ment,
- Castex se met en colère contre les députés récalcitrants,

Le gouvernement français est bien déterminé à instaurer l'apartheid vaccinal. 

Alors qu'en Afrique du Sud, on reconnaît que les cas Omicron présentent des symptômes extrêmement bénins. De leur côté, les Anglais renoncent à plus de mesures "sanitaires" contre un simple rhume. Et, les Danois annoncent officiellement la fin de l’épidémie (dans 2 mois).

Le putsch de l'oligarchie mondialistes contre les peuples est-il en train de s'enrailler ? 

Les gens commencent à comprendre qu'ils sont victimes des ultrariches et de leurs complices (politiques, journalistes, médecins corrompus...) qui ont fomenté l'opération Covid, dont l'objectif est la grande réinitialisation (The Great Reset) de Klaus Schwab et l'instauration d'une dictature oligarchique mondiale. 

Un ancien sénateur, Yves Pozzo di Borgo, twitte : "Longue conversation avec une amie américaine qui me dit que d’après elle l’opinion publique aux USA commence à se rendre compte de la façon dont a été instrumentalisée cette pandémie du Covid et qu’un sentiment d’exaspération s’installe contre Fauci, Pfizer et Bill Gates."

L'essayiste Mathieu Slama, auteur du livre "Adieu la liberté", écrit : "Emmanuel Macron à propos des non-vaccinés : "J’ai très envie de les emmerder. Suivi de : "Un irresponsable n’est plus un citoyen". 
La politique de déchéance de citoyenneté est donc désormais pleinement assumée au plus haut sommet de l’Etat. Un tournant majeur." (Twitter)




Essai sur la société disciplinaire
de Mathieu Slama

La crise de la Covid-19 a révélé un nouveau totalitarisme "soft" soucieux du "safe", comme le démontre cet essai particulièrement incisif. Mathieu Slama y analyse les faits, les mots qui ont fait croître l'acceptation de la servitude chez un peuple pourtant réputé rebelle depuis la Révolution.

Comment un peuple réputé rebelle a-t-il pu consentir à ce qu'on lui retire, une à une, ses libertés ? Avec cet essai incisif, Mathieu Slama analyse l'intégralité de la séquence du confinement depuis le 16 mars 2020, les faits et les mots qui ont contribué à faire croître, dans les esprits, l'acceptation de la servitude. Réactualisant la pensée de La Boétie, Slama voit dans la crise de la Covid, le révélateur de l'apparition d'un nouveau totalitarisme "soft" soucieux du "safe", c'est-à-dire de notre sécurité.

En cause, Emmanuel Macron, responsable du dévoiement de l'art de gouverner en une technique de management, cherchant non pas le bien commun, mais le bien-être de chaque citoyen – au prix de toutes ses libertés. Ainsi le politique s'est-il effacé devant le médecin, ouvrant la voie au gouvernement de ce que Walter Benjamin appelait la "vie nue". Dans une société où les citoyens ont été rendus à leurs seules existences biologiques, contrôlables, quantifiables par le "bio-pouvoir", théorisé par Michel Foucault. Ainsi l'Etat et sa bureaucratie sont-ils responsables de l'infantilisation d'un peuple, soudain sommé de dire ce qu'il fait, avec qui et à quelle heure dans l'"absurdistan" français. Pour l'auteur, l'éclipse de démocratie qu'aura engendré la Covid-19 n'est pas un commencement mais au contraire l'aboutissement d'un mouvement déjà ancien qui a préparé à l'abdication volontaire en chaque citoyen de la première des libertés : celle de penser et de dire ce qu'il pense.

La conception limitatrice de la liberté n'est pas née de la crise sanitaire. Mais elle a été préparée par des renoncements successifs avec un point de bascule en 2002, quand Michel Houellebecq est accusé d'avoir "blasphémé l'Islam". Encadré par le double puritanisme, du protestantisme américain, ressuscité avec l'idéologie woke, et du puritanisme islamiste, le citoyen est ainsi prêt à accepter, comme l'écrivait en 1977, de façon prophétique, Gilles Deleuze, "ce néofascisme, qui est une entente mondiale pour la sécurité, avec l'organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de micro-fascistes, chargés d'étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma".


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