dimanche, septembre 18, 2022

Le bouddhisme tibétain est-il fait pour les Français ?


Des programmes secrets étasuniens seraient derrière le néo-bouddhisme commercialisé en Occident.



Les "bouddhismes" temporels ont occulté le Dharma atemporel du Bouddha

Par Nirodha


L’Enseignement métaphysique et les méthodes libératrices de la Tradition primordiale en vue de l’extinction de la souffrance (dukkha) sont guidés par le Noble Sentier Octuple qui est la Quatrième Noble Vérité. Voilà bien plus important que les fioritures et les imageries de contes appartenant à des mondes culturels qui se sont éloignés au cours des siècles du « Dharma atemporel retrouvé et transmis par le Bouddha ». Que nos propos ne soient pas du goût de certains, nous en convenons. N’en déplaise à ceux-là, nous resterons fidèles à notre démarche d’investigation pour démasquer l’irrationnel et le rationalisme qui submergent encore et depuis des siècles l’Enseignement de celui qui deviendra le Bouddha et qui rendent quasi impossible l’accès à son Dharma au profit de contrefaçons temporelles falsificatrices qui occultent encore à ce jour les données essentielles libératrices par perte du sens métaphysique.

« La disparition de la Bonne Loi n’a pas lieu tant qu’une contrefaçon de la Bonne Loi n’apparaît pas dans le monde. C’est lorsque la contrefaçon de la Bonne Loi apparaît dans le monde que la Bonne Loi disparaît ». Extrait du Samyutta-Nikâya du Canon Pâli.

Avant de mourir les derniers propos du Bouddha seront : « Ne cherchez aucun refuge extérieur ni en personne en dehors de vous-même, cherchez à l’intérieur de vous-même et ne vous appuyez pas sur des béquilles. Ne chérissez aucune croyance. La Loi et la discipline que j’ai transmises seront votre instructeur après ma mort ». Extrait du Dîgha-Nikâya du Canon Pâli.

« Seuls ceux qui ont le courage de réfléchir par eux-mêmes peuvent avoir accès à la Connaissance. Mais la peur retient dans l’esprit de troupeau sans pouvoir quitter le troupeau. La totale Liberté ou Libération est au-delà de l’esprit de troupeau ».

Le Bouddha prendra une position fortement advaïtique et certains à juste titre le considèrent comme le véritable fondateur de l’advaïta.

Le mot « Bouddha » signifie « l’Eveillé ». La racine Sanskrite BUDH = éveil ; le mot BODHI = éveil. Bodhisattva = existence d’éveil (et non pas être). En Anglais BUD = bourgeon (avant l’éclosion de la fleur). En Russe, le mot BOUDilnik = réveil matin.

Le Dharma atemporel n’a jamais été un « -isme, un système »

Le suffixe « -ISME » signifie « système ». Mais le « Dharma atemporel » retrouvé par le Buddha, éveillé à 35 ans en 531 avant notre ère, Homme hors du commun né au Népal en 566 et mort en 486 à 80 ans à Kusinârâ au Népal, n’a JAMAIS été et ne peut pas être un « système » car il est atemporel. Ce Dharma est le support de l’ascèse par le Sentier aux 8 membres. Le mot bouddh-isme ne convient pas et a été inventé par incompréhension et par cette manie des « ismes ». Si on ne le comprend pas il sera difficile de comprendre le Dharma.

« Buddho » est un qualificatif qui se rapporte au fait d’être « Parfaitement et Pleinement Eveillé », ce qui caractérise le Bouddha. Tout système est temporel, imparfait, voué au changement par la loi de l’impermanence. Par convention, effectivement, on parle de Bouddhisme mais c’est une erreur à signaler pour ne pas se fourvoyer ou se faire manipuler par des faux gurus exploiteurs.

Rappelons que ce Dharma est arrivé au Tibet 1300 ans après la mort du Buddha et que cette lignée particulière des Dalaï-lamas commencera fin 16ième siècle de notre ère, soit plus de 2000 ans après la mort du Buddha. Cette étrange lignée (?) sera une théocratie assez tyrannique qui cumulera à la fois pouvoir temporel et pouvoir spirituel, ce qui est aberrant en regard de la Tradition primordiale du temps du Buddha dont l’éthique n’autorise pas cette déviance mais n’enseigne que l’ascèse par l’étude synthétique et la méditation appliquée. Les affaires du monde n’ont pas leur place dans cette ascèse puisque le « monos » est intérieurement et au minimum un retiré du monde.

Le Bouddhisme n’existe donc que pour les ignorants du Dharma qui ne peuvent dépasser le sens littéral et primaire de même que le niveau secondaire polarisant du sens symbolique qui lui-même ne dépasse généralement pas le niveau d’une religiosité stérile, pour ceux qui, par conséquent, ne peuvent accéder ni au sens métaphysique du Dharma ni à sa psychologie très profonde (abhidharma : dharma développé, suprême) éclairée par Prajñâ, l’Intuition métaphysique ou Connaissance transcendante. Sans l’éveil de cette Intuition Suprême, au-delà de l’intellect, il est impossible de comprendre ce Dharma extra-religieux sans aucun dogme et sans aucune croyance. L’instructeur authentique n’est qu’un transmetteur, le véritable guru est le Dharma atemporel.

A l’origine ce Dharma est vigoureux, « Porte-greffe », mais les « greffons » (les bouddhismes) sont de plus en plus éloignés du Porte-greffe par dégradation métaphysique, par occultations des résultats subtils, par difficultés d’atteindre des états de Connaissance transcendante, d’Intuition métaphysique élevés.

Tradition a pour racine indo-européenne DÔ, transmettre la possession de … Cette racine a donné en latin : « traditio : action de transmettre ; tradere : transmettre, livrer ». Le mot tradition a deux sens :

- L’UN caractérise les transmissions des éléments des Voies authentiques.

- L’autre est profane et caractérise la transmission d’éléments SANS articulation métaphysique. C’est à l’honneur de René Guénon d’avoir rétabli le premier sens, effacé par le modernisme, le sens profane ayant prévalu dans l’oubli du troisième composant de l’homme : l’articulation métaphysique, Prajñâ, dans le Dharma atemporel retrouvé par Shâkyamuni.

Quand on parle « d’écoles bouddhiques », il s’agit bien de « greffons » apparus au cours des temps, poussés sur le tronc du Dharma, le Porte-greffe. Ces greffons ont eu pour raison les différentes conformations du citta, le cœur psychologique (qui n’est pas la psyché qui n’est que le « nâma-rûpa » de la tradition hindou ou « l’anima » de la tradition latine), les uns forts et capables de s’en tenir à la Tradition Primordiale, les autres ayant besoin des soutiens du phénoménal subtil, des rites, des cérémonies, des apparats religieux, des mythes, parfois du rappel d’imprégnations religieuses monothéistes passées. Le Dharma en toute tolérance, accepte d’intégrer, mais « scolastiquement », les « traditions » des pays où il s’implante, pourvu que les éléments de ces traditions locales soient en accord (ou à peu près) avec la Tradition primordiale.

Ces écoles se critiquent, chaque école proclamant sa supériorité. Les Theravâdins estiment que leur « école » est la plus proche de l’Enseignement du Bouddha, position niée par le Mahâyâna ; à l’intérieur de celui-ci, les écoles s’affrontent et ont des positions curieusement opposées : dévotion extrême ou intransigeance extrême par action et réaction. Réaction du Ch’an chinois contre l’excessive recherche littéraire ; réaction du Mahâyâna contre le Hînayâna, école de l’Arhat « égoïste !!! » (Comment un éveillé qui n’a plus d’ego pourrait-il être égoïste ?) où le laïc est en mauvaise position ; aussi le Mahâyâna et d’autres écoles « compensent-ils » le laïc par l’idéal du Bodhisattva ou les techniques du Vajrâyâna.

Par la Tradition primordiale nous n’avons pas besoin de poteaux indicateurs ni d’un « culte » rendu à ces poteaux indicateurs le long de la Voie.

Fables, légendes, rites, cérémonies, seraient nécessaires pour compenser le courant subconscient, le courant du devenir aveuglé, l’irrationnel qui existe en tout homme ?! … Quant à nous, nous n’en voulons pas !

Un autre aspect se décèle aussi dans cette nécessité d’une école, particulièrement en ce qui concerne les écoles Tibétaines. Il est indéniable que par leur mystère, leur apparat religieux, leurs techniques, elles ont exercé, de nos temps, une influence importante sur le monde occidental, car elles sont propres à calmer à la fois la soif d’absolu et l’angoisse, la peur archaïque. Ces voies orientales quand elles sont exprimées par des occidentaux dévots font penser à une nostalgie due à l’imprégnation judéo-christo-catholique pendant des siècles : les « wangs » sont appelés des « initiations » ; on parle « d’influences spirituelles » – alors que cette notion est étrangère au Dharma du Bouddha – En celui-ci rien qui rappelle un « spir » ; on parle de bénédictions, on donne à certains moines le titre de sa « Sainteté », typiquement catholique ; mitres, chasubles, trônes, instruments du culte, musique, chants psalmodiés dans des langues « sacrées (?) » … Cet enchantement des dévots est visible. Certains ont besoin de dévotion et, déçus par leur religion d’origine, trouvent là leurs délices. Sont-ce des délices compensateurs aux frustrations temporelles… ?

Nous partageons la conviction d’un Lama Rimpoche tibétain très intelligent et lucide qui enseignera à l’école des Langues Orientales, vivant en France depuis longtemps, solitaire, étudiant et méditant, parlant un Français irréprochable. Lorsque nous lui avons demandé s’il connaissait ses vies antérieures, il éclata de rire !!… Lorsque nous lui avons demandé : « Pourquoi n’enseignez-vous pas le bouddhisme Tibétain ? », il nous a répondu avec humour : « le bouddhisme tibétain est fait pour les Tibétains du pays des devas et des « démons, terre de magie » ; il n’est pas fait pour les Français, mais hélas il y a des Français qui sont devenus Tibétains ! »

En 2022 et au vu de faits antérieurement déjà vérifiés, faits inqualifiables et impardonnables par de graves manquements à l’éthique qui concernent des moines bouddhistes très hauts placés, faits irréfutables récemment dévoilés et prouvés, comme d’autres du même genre et depuis bien longtemps, nous sommes en droit de nous poser des questions comme celle-ci : « Finalement, le bouddhisme tibétain est-il vraiment fait pour les Tibétains ?! » …

Les « bouddhismes » sont donc des systèmes qui occultent plus ou moins le Dharma. Que ce soit le Ch’an ou le Zen, que ce soit le bouddhisme Tibétain, on y retrouve beaucoup d’histoires, de faits délirants. Et comme en tout système, on peut constater : entropie– néguentropie–homéostasie–rétroaction.

L’étudiant prudent fera donc bien de « pouvoir ne pas croire » et de dégager des écritures au cours de son parcours un Dharma cohérent sans aucun mélange superflu et inadapté. Mais nous ne nous faisons aucune illusion !

Conclusion 


Un véritable « guru » (Guide) ne vous humiliera jamais. Jamais il ne vous demandera de l’argent. Jamais il ne vous demandera quelques faveurs douteuses et profanes … du genre « les jeux vulgaires du village » comme dira le Buddha, ou pire lorsqu’il s’agit d’enfants abusés et maltraités ou de jeunes femmes hypnotisées par des manipulations mentales démoniaques. Jamais il n’abusera ni ne profitera de vous, de votre crédulité, de votre candeur, de votre naïveté … voire hélas et parfois de votre propre stupidité ! … etc…


Aussi, s’il advenait le contraire : Alors, FUYEZ-LE et n’y revenez plus jamais ! « Les faux billets attestent des vrais ». Les faux gurus sont très nombreux et bien plus nombreux que les vrais et rares instructeurs… car en effet ces derniers sont effectivement rares… et peut-être les vrais disciples le sont-ils encore plus ?!

La véritable traduction du premier précepte de l’éthique bouddhique à respecter par tous les disciples quel que soit leur statut, moine ou laïc, est la suivante :

« Je m’efforcerai d’observer le précepte de m’abstenir de léser, de nuire, de prendre la vie, le prâna, l’énergie vitale de toute existence, de profiter, de vampiriser, de tourmenter autrui, d’avoir un comportement de prédateur ».

Et pour le moine, le 3ème précepte est de : « Se comporter comme Brahmâ à l’égard des désirs sensuels des six sens, c’est-à-dire « sans désirs sensuels » !


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